Café turc

L’ennemi

Fini les journées au ralenti, la Grèce nous a vus fainéants, la Turquie nous verra remontés à bloc. Mais un élément extérieur récurent va venir exterminer nos rêves de kilomètres. 

Mais commençons par le commencement. Samedi 14 mars, le ferry est bien là, et c’est parti. On vogue enfin vers la Turquie. Deux petites heures de traversée houleuse et on atterrit à Marmaris. En attendant Ayşe notre hôte de ce soir on goûte à notre premier thé et premières pâtisseries locales. On sent que ce pays va nous plaire.
On attaque dès le dimanche, vent dans le dos c’est facile. Après une pause le long de la route pour reprendre des forces on repart chargés de quelques kilos d’oranges en plus offerts spontanément, sans un mot. A un croisement un cycliste nous invite à le suivre. On se fait presque engueuler de ne pas l’avoir contacté par warmshower. Talyan n’est pas rancunier, nous offre un thé et nous fait découvrir Daylan, petit village très agréable. On a déjà un hôte à une dizaine de kilomètre d’ici donc on refuse sa proposition d’hébergement et on passe pour la première fois du voyage la barre des 100 km en un jour. Eh oui, ça ne rigole pas. Terminé les barbecue sur les plages de palmiers. Encore un thé offert par un patron de café et on est chez Thomas, français expatrié en Turquie depuis 6 ans. On discute en buvant, du thé bien sûr, jusqu’à 2h du matin, on apprend pas mal de chose sur son grand pays d’adoption.

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Lundi matin, après un petit déjeuner à la sauce soja de Thomas, on reprend notre folle course. Le vent est toujours avec nous. Dix kilomètres plus loin, 25 degrés (en fait on est parti vers midi pour tout dire), trempés de sueur et en pleine agonie due à une pente d’au moins deux degrés on se fait stopper net par une bande de mecs de la DDE locale. Ni une ni deux, nous voilà installés avec eux, un plateau rempli de nourriture entre les jambes, le petit déjeuner encore au fond de la gorge. On galère le reste de la journée, impatients de retrouver notre tente et de se coucher avant même que nounours passe voir Nicolas. On s’installe à l’abri derrière un restaurant un peu en ruine à coté d’une station essence. Mais finalement on passe la soirée avec les employés de la station qui nous auraient payé le restaurant si Charlotte n’avait pas refusé, un peu gênée par toute cette générosité. Un thé, deux thé, trois thé, … on ne compte plus alors que ce n’est que le deuxième jour en Turquie. Encore une nuit courte en perspective. Le sable n’a pas l’air de piquer les yeux aux turcs.

Encore quelques litres de thé, un simit (brioche au sésame) chacun chaleureusement offert par un employé, on continue à longer la mer méditerranéenne qui nous mènera dans quelques jours à Antalya. La route longe la côte de très près, l’eau est turquoise et les plages paradisiaques si on oublie le bruit des voitures et bus. On arrive le mardi 17 au soir à Kaç, ville balnéaire qui pour nous devient la ville des cyclovoyageurs quand on rencontre non pas un, non pas deux, non pas trois, non …. Bref, 7 vélos, 7 voyageurs, 4 nationalités gratuitement hébergés dans un camping en rénovation, ça parle forcément de voyage ou de vélo.

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DSC05052Le mercredi on dit au revoir à ceux qui roulent vers l’ouest, et on roule vers l’est avec Linda, également en route pour l’Asie. On grimpe ensemble, on redescend ensemble, on campe ensemble au bord de la mer, on boit du thé ensemble, on dort pas ensemble, on repart pas ensemble le jeudi, on se recroise un peu plus loin, on re-roule ensemble, on prend des petites routes bien raides ou encore en construction ensemble et on atterrit dans un hôtel made in USA au milieu de nulle part. La gérante nous laisse planter notre tente juste à coté après nous avoir offert un café. Un petit détour sur le site d’Olympos, vestiges d’une cité Lycienne envahie par la végétation où on se prend pour Lara Croft, ou bien Indiana Jones pour ceux qui préfèrent les hommes virils et les fouets. La nuit nous rattrape et il est l’heure de faire croire à Linda qu’on sait cuisiner en réalisant des pizzas au feu de bois.

DSC05038Vendredi 20 on se réveille avec une tente qui possède deux nouveaux gros trous d’aération. Merci les chats encore une fois. Toujours à trois, on force sur les jambes pour raccrocher la route principale plus haut et se diriger vers Antalya. Pause déjeuner sur les tables d’une station essence. A peine on sort notre nourriture des sacoches qu’on nous apporte du riz, des haricots, et du thé. On se retrouve entourés de tout les employés, tous plus sympathiques les uns que les autres. On arrive à peu près à communiquer. Ca reste laborieux mais grâce au livre de 2kg « apprendre le turc » d’assimil que je transporte depuis le départ on s’en sort. Non pas grâce aux 20 leçons que j’ai péniblement lu en 5 mois mais grâce aux quelques pages de lexiques à la fin. Antalya nous ouvre ces portes en fin d’après midi. Pas de warmshowers disponible alors ce sera auberge de jeunesse avec Linda.

Journée repos le samedi. Visite d’Antalya. Des vieilles mosquées, des moins vieilles mosquées, des touristes allemands, des touristes iraniens, des femmes voilées, des femmes en jupe. Une ville très européenne.

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On rencontre Miço, jeune vendeur de tapis qui nous explique maintes choses sur son travail. Il est lui même étonné de nous donner autant d’information, plus habitué à les vendre plutôt qu’à les présenter.DSC05126 Juste à coté de notre auberge de jeunesse, un petit vélo rose est en détresse. Je vole à son secours trop content d’utiliser la trousse à outils spécial vélo qui pèse une tonne mais qui n’a pas vraiment servi. La petite fille est contente. Le père est content.Je suis content. Je demande quelques adresses locales pour se nourrir, et nous voilà les trois, Linda, Charlotte et moi en route vers de nouvelles aventures culinaires. A nous les pâtisseries avec des trucs vert dedans, des trucs jaunes dessus, et plein de sucre partout. Et le soir un restaurant dans lequel nous sommes les seuls étrangers.

Dimanche c’est la séparation. Linda s’en va vers le nord, nous vers l’est. On se dit à bientôt en Cappadoce sûrement. 80 kilomètres sur le bord de la nationale, pas vraiment ce qu’on appelle une route bucolique. On squatte la plage d’un cinq étoiles et un de leurs abris pour profiter de notre dernière nuit au bord de la mer. Demain on grimpe sur le plateau anatolien.

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Lundi 23 le baromètre et la température diminuent en même temps que l’altimètre grimpe. On ressort les bonnets et les vestes. 1000 mètres plus haut un patron de lokanta, petit restaurant local, nous invite spontanément à nous installer sous son abri pour la nuit. Il gagne deux clients pour la soirée. Riz, pide (pizza turque), Ayran (yaourt salé), thé et au lit. Mardi on quitte la route principale et on enchaine les montées et descentes dans un décor de plus en plus dépaysant. Les montagnes enneigées nous entourent pour notre bivouac de ce soir.

La condensation a gelée cette nuit. Ca faisait longtemps. Mais le soleil monte rapidement désormais et on peut se laisser descendre jusqu’au lac près de Beyşehir. Une belle eau turquoise, des champs à perte de vue. Le plateau anatolien est superbe.

Et il est plat ! Quasiment. Petite pause dans la ville de Beyşehir où il est difficile de passer inaperçu désormais, avec ou sans les vélos. Un vent frais se lève et on commence à fatiguer quand on se fait arrêter par Christa et Dave. Ces deux suisses roulent en camion vers la Mongolie et, en nous voyant, ont eu la bonne idée de nous préparer un thé bien chaud. Finalement on s’installe tous ensemble pour la nuit dans un champ non loin de là. On se dit à bientôt en Cappadoce sûrement aussi, sinon en Mongolie.

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La route qui mène à Konya est superbe. On passe notre plus haut point du voyage jusqu’à présent, 1560m. Plus d’arbres, uniquement des champs. Les couleurs un peu pastel s’étendent à perte de vue, du vert, du brun, du jaune, et au loin des vallons un peu beige. Et au milieu de cette immense plaine s’étale Konya. On rejoint Taha et Seyit nos hôtes. On s’entend tellement bien avec eux et leurs magnifiques copines, Bușra et Büse qu’on reste 3 nuits au lieu d’une, jusqu’au dimanche 29 mars. Ils nous préviennent que nous sommes invités et donc qu’il est hors de question qu’on fasse à manger, qu’on fasse la vaisselle, où qu’on participe aux frais…

Grâce à eux on a pu découvrir le tekke de Mevlâna où repose Jalal ad-Din Muhammad Rumi fondateur de l’ordre des derviches tourneurs, adepte d’un islam libre. Taha, Seyhit et Büșra le visitent et le commentent avec nous alors qu’ils le connaissent déjà probablement par cœur. Ils nous accompagnent aussi voir la cérémonie des derviches le samedi soir. DSC05419
Leur dance, qui est en fait une transe religieuse, est impressionnante, tout comme le manque de respect des habitants qui viennent y assister. Ils nous font aussi découvrir la spécialité de Konya, l’excellent etli etmek, tarte flambée locale sans porc et sans crème, les soirées tchit tchit où on grignote des graines de tournesols entre amis, les çiğ köfte, le dolmuş, les soçuk, les brunch tout prêts à notre réveil et trop de choses pour tout citer. On aura même eu droit à un repas gratuit organisé par l’organisme du tourisme et de la culture de la ville qui profitera de notre présence pour justifier le côté « tourisme ». On réussit néanmoins au milieu de tant de générosité à négocier la préparation d’un diner made in France : galettes de pomme de terre et crêpes….qui existent aussi ici !

DSC05438Autant dire que le départ le dimanche matin n’est pas facile mais la route nous appelle. La route plate de 150 kilomètres vers Aksaray est monotone mais on adore ces paysages et les couleurs. Vent dans le dos on se dit qu’on peut faire ces 150 km dans la journée. Mais la DDE veille et frappe de nouveau. On se fait appeler au bord de la route.Et c’est parti, thé, repas, photos dans leurs engins de chantier… Impossible d’échapper à l’hospitalité turque. On repart accompagnés de leurs sourires. Un peu plus tard, on s’arrête dans une mini station essence encore en travaux pour laisser passer une averse. On veut repartir et se faire une bonne journée avant de trouver un coin loin de tout au milieu de cette plaine. Mais le temps passe plus vite que prévu autour d’une tasse de thé à discuter avec le patron et ses amis, et le temps se gâte de plus en plus. On demande un petit coin pour la tente au patron, Eyyup. Grave erreur. On n’a encore rien compris ici. Direction sa maison juste à côté pour installer nos matelas. Impossible d’aider. Il se braque et nous dit « vous êtes mes invités ». Point. Rien à dire de plus. Chauffage, repas, gâteaux, thé, petit déjeuner, pain frais, numéro de téléphone si on a un problème où que ce soit. Et ami facebook, qui semble être un concept aussi développé que l’hospitalité.

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Le lundi 30 on attend que le mauvais temps soit devant nous pour partir. Sur la route on visite un très beau caravansérail du 13ème siècle. Les caravansérails c’est l’ancêtre du formule 1. On apprend que Linda sera en Cappadoce ce soir et qu’elle a un temps bien pourri. Cool, on devrait la rejoindre d’ici un jour où deux maximum. Pour nous, ce n’est pas un grand soleil mais on suit la pluie de loin sans jamais être mouillé. Sauf au milieu d’Aksaray quand un camion éclabousse Charlotte de la tête aux pieds en roulant dans une belle flaque marron ! On en rigole car on sait qu’on dort au chaud, chez Turgay, également rencontré grâce au réseau warmshower. Pour être plus précis, on a contacté Mustafa, qui ne pouvant pas nous héberger, à transmis notre demande à un ami. Et nous voilà donc à Aksaray à attendre que Turgay rentre du travail. Excuse parfaite pour s’installer dans une pâtisserie où en commandant 2 petits gâteaux on nous répond « 2 kilos ? ». Euh non, juste 2. Ca les fait presque rire et du coup c’est cadeau ! Chez Turgay il y une table de ping pong au milieu du salon : donc on ne se fait pas prier ! On apprend aussi que le bon plan pour obtenir le visa Iranien en un jour à Trabzon ne marche plus. Il va falloir qu’on entame les démarches administratives rapidement si on veut bientôt découvrir ce pays . Demain la Cappadoce nous attend.

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Dernier jour de mars. On se lève tôt prêt à partir. Puis Turgay nous invite à rester juste avant de partir au boulot. On hésite, mais après une seule soirée avec lui on trouve que c’est trop peu. On rigole bien et on a une revanche à prendre au ping-pong. Et puis le visa Iranien à demander par internet. Merde, coupure de courant vers 10h. Bon ça devrait revenir dans peu de temps. Raté.Aujourd’hui, mardi 31 mars 2015, la coupure de courant la plus monstrueuse de Turquie a décidé de paralyser certes tout le pays, mais surtout notre petite connexion internet sans laquelle on est un peu paumé pour faire une demande de visa ! Turgay rentre tôt car plus de boulot sans électricité pour cet ingénieur en mécanique. Il nous fait visiter la ville et puis décide après nous avoir humilié au ping-pong de nous humilier au Tavla, le backgammon turc. Mais tout ça avec le sourire, une grande patience pour nous apprendre les règles et corriger nos erreurs ainsi qu’un narguilé à la pomme. La défaite n’est pas si amère que ça. Par contre toujours pas d’électricité. Retour à l’appart dans le noir. On improvise un ping-pong-bougie bien surprenant. Et la lumière fut vers 21h. Nous on fut crevés vers minuit. Pimprenelle s’impatiente alors au lit. Demain la Cappadoce nous attend encore.

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Premier jour d’avril. On se lève tôt prêt à partir. Puis Turgay nous invite encore à rester juste avant de partir au boulot. On hésite, mais après deux soirées avec lui on trouve que c’est trop peu. On rigole bien et on a une revanche à prendre au ping-pong et au tavla. Et puis le visa Iranien à demander par internet qui fonctionne maintenant.

L’ennemi c’est l’hospitalité.

Gallerie photos

18 Comments

  • Et ben on frôle le blog culinaire la! Haha
    C’est vraiment génial de voir que vous arrivez a être “comme a la maison” a des milliers de kilomètres grace a l’hospitalité de toutes ces personnes!

    PS: A OB, il y a aussi une table de Ping pong! Il y a même un baby!!!

    • ouais t’es gentille …. parce que notre livre de recette n’est pas très varié pour l’instant !
      Mais on note les bonnes recettes ou les spécialités locales qu’on essaiera de retrouver dans une épicerie au fin fond de Strasbourg.
      PS : Chauffez vous les poignets, en Septembre on redresse le baby et on sort la table de ping pong !!!

    • Le plaisir sans les calories 😉 aha , je me ferais une joie de gouter les pâtisseries les plus caloriques rien que pour t’en prendre une photo. Ca me fera une bonne excuse si Eric dit que je mange trop 😉

      Bisous !

  • Comme quoi, moins on en a plus on le partage, c’est le coté magique et attachant de tous ces pays. Par contre essayez de vous le faire confirmer par la jeunesse Turc mais à priori depuis quelques années ils régressent par rapport à la religion qui devient de plus en plus pesante et contraignante et évidemment surtout pour les femmes. Gros bisous, nous restons toujours à l’affut du dernier tirage de Charlyottehebdo. DomKarMat

    • Les étudiants qui nous ont accueillis à Konya nous ont bien montré que la générosité et la maturité n’est pas qu’une question d’âge : Un homme est tombé dans les pommes dans la rue devant nous et Seyit a couru au marché du coin lui chercher à boire et à manger ! On verra bien comment cela évolue en allant vers l’Est !
      A très bientôt pour un nouvel article
      #jesuischarlotte
      Des bisous !

  • Génial quel beau mois de Mars, et la Turquie, génial !
    Vraiment se déplacer en vélo développe la cordialité et l’hospitalité des gens , cela existe encore , vous nous le racontez si bien . Vous nous faites partager beaucoup de bons moments , Génial .
    Bisous à vous deux
    Philippe et Corinne

  • C’est cool de vous savoir “au sec”, bien nourris et bien accueillis ! Je vous envie…. vous pouvez pas savoir….Les terres de l’ancien empire Ottoman, les temples accrochés aux falaises (les photos….magnifiques…), les ruines, toussa toussa…. Et… à choisir je prends Indiana Jones ! Pas que je sois contre le “Girls Power” loin de là, faut pas déconner….je suis une femme des années 80, femme jusqu’au bout des……oui, heu, bref…. Je crois que c’est la petite cicatrice au menton, qui me fait craquer…oui ça doit être ça…. Je suis impatiente de voir vos prochaines photos, car vous allez entrer sur les sites de la grande civilisation Perse…et ça c’est quelque chose…Je rêve déjà en attendant votre prochain article aux statues, aux bustes d’Alexandre, dans ma cuisine, les mains dans la pâte à cookies, le vent se déchainant au dehors…houla la… Mais bon, il faut aussi que j’y aille de mon petit couplet “Tatie poule” : soyez prudent les petits loups.

    Je, non, nous (Fabian aussi, même si lui n’a pas les mains dans la pâte mais dans les circuits et les câbles) vous embrassons fort, fort, fort.

    Alice et Fabian

    • La route est de plus en plus magique, chargée d’histoire, entre les traces de l’homme et les marques du temps sur la roche érodée. Le voyage commence enfin ! (Les interminables démarches de VISA aussi …) On prendra pleins de photos en pensant à vous, mais on se réjouit aussi de piquer un peu de pâte à cookies quand on rentrera 🙂
      On est prudents tatie poule, on a encore tellement de choses à faire et à voir qu’il serait trop bête de jouer les têtes brûlées.En plus on a un rdv en Suisse le 12 décembre 2016 et on ne voudrait pas le louper 😉
      On vous embrasse fort fort fort et même qu’on vous serre aussi dans nos bras (on peut on vient de prendre une douche)

      PS : finalement on n’a pas eu besoin d’imprimante 3D on a trouvé “ce qu’il fallait” dans un bazar à Antalya 😉

  • Hello les Aventuriers!
    Tout d’abord un grand merci pour la carte postale de Grèce
    J’espère que vous allez bien; en tout cas je prends toujours plaisir à lire vos récits et à voyager un peu avec vous.
    Je constate que vous êtes toujours aussi bien accueillis où que vous soyez!!!
    Prenez soin de vous.
    Au plaisir de lire la suite de vos aventures.
    Bises à vous deux
    Delphine, Olivier et Jules

    • On est contents de savoir que la carte est bien arrivée 🙂
      La Turquie est vraiment un pays magique les gens sont super accueillants et les paysages sont de plus en plus magiques. On se réjouit de pouvoir partager tout ça dans un prochain article.

      Des bisous !

  • Salut les copains,

    aujourd’hui nous sommes arrives sur sardinia, le temps change beaucoup mais nous l’aimons bien! D’abord nous avons croisé l’Italie, ce que était dur. L’escalade en Grèce était superbe et nous éspèrons qu’il continue beau ici. Mais assez de nous! La Turquie – Ohh là là, ça voie super beau!!!! Nous sommes aussi très jalouses de vos 100 km par jour – nous l’avons essayé mais c’était pas possible…
    Salutaires Axel et Fabian

    • Hallo les 2 fools on bikes !

      I don’t know if we’ll be able to make 100km in a day again because it was more or less flat and we had tail wind 🙂
      We also follow you on your blog and read that you’ll maybe go through Corsica also. It is a beautiful island !
      Turkey is a wonderful country, people are really nice and the landscapes are more incredible every day. We are in Kapadokya now and you would have loved it !!! Maybe for your next trip ? 😉

      Enjoy the road 🙂

  • Bonjour les jeunes que de moments heureux vous devez passer bien sur ce ne doit pas toujours facile mais tellement enrichissant c est avec un grand plaisir que je vous lis tous les dimanches soirs j ai l impression d être avec vous comme je vois l hospitalité est grande dans quelque soit le pays je vous fais de gros bisous

  • C est vrai la Turquie est un magnifique pays j y suis allée 5 fois et je crois je ne me lasserais pas de ces magnifiques paysages le seul problème que j ai rencontre un PV pour excès de vitesse en allant sur Pamukale pour vous je peux constater que vous rencontrez des personnes extrêmement attachantes dons le temps doit passer très vite je me fais un plaisir de vous lire le dimanche soir gros bisous et bonnes découvertes pour la suite en attendant de vous lire

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